Vendredi 12 septembre

Haléïs incarne une forme de musique concrète et insaisissable, brouillant les cartes du jazz, de la chanson et de l’expérimentation. Ce quartet mené par Juliette Meyer (voix, textes, direction) s’inspire autant des chansons médiévales de Jean Richafort que de l’Occitanie insolente, des expérimentations seventies de Saravah ou de la nouvelle école franco-suisse du jazz-punk-pop. Depuis 2020, Haléïs invite à la découverte, à l’exploration de chemins de traverse musicaux où se mêlent ombre et lumière, inquiétude et douceur. Les miniatures jazz de Juliette Meyer, tour à tour lumineuses et mystérieuses, prennent vie grâce à Fanny Lasfargues (basse électroacoustique, effets), Benoît Joblot (batterie, batterie préparée) et Clément Merienne (piano, piano préparé). Ensemble, ils tissent des mélanges fascinants, détonants, et agissent sur la corde sensible, intronisant l’auditeur amateur de poésie et de détours farceurs. Lauréat Jazz Migration 2020, Haléïs se distingue par la force lyrique de son cri et sa capacité à décoiffer une assemblée, même par beau temps.

Fanny Lasfargues basse électroacoustique, effets
Benoît Joblot batterie, batterie préparée
Clément Merienne piano, piano préparé

Le projet présenté par Jean-Pierre Jullian s’inspire d’un conte tiré de la mythologie aztèque, celui de La naissance du Soleil et de la Lune. Il propose une transposition musicale spectaculaire où la musique et les musiciens incarnent le mythe, laissant la place aux seuls chants en nahuatl, la langue des Aztèques. Trois tableaux structurent l’œuvre : le chaos originel, l’apparition des astres par le sacrifice, puis l’harmonie retrouvée où le vent met en mouvement le Soleil et la Lune, symbolisant le cycle perpétuel de la vie. Christine Bertocchi (chant), Guillaume Orti (saxophones baryton et alto), Etienne Lecomte (flûtes), Tom Gareil (vibraphone, marimba), Eric Chalan (contrebasse) et Jean-Pierre Jullian (batterie, compositions) invitent à une expérience sensorielle et spirituelle, où la musique devient le reflet vivant d’un mythe fondateur.

Christine Bertocchi chant
Guillaume Orti saxophones baryton et alto
Etienne Lecomte flûtes
Tom Gareil vibraphone, marimba
Eric Chalan contrebasse
Jean-Pierre Jullian batterie, compositions