Jeudi 19 septembre

Régis Huby et Michele Rabbia sont des partenaires musicaux de longue date et développent l’un comme l’autre un langage acoustique associé à un riche travail électroacoustique. Ils ont ainsi chacun développé des univers sonores très personnels et complexes.

Ce duo trouve sa source dans le geste musical et ses résonances. Que les peaux, les cordes ou tout autre objet sonore soient frottés, frappés, pincés, c’est toujours ce geste acoustique premier qui est le point de départ de l’élaboration d’un langage.

Leurs improvisations se construisent dans la recherche permanente de contrastes et de lumières, de complémentarités ou d’oppositions. Une forme de poésie sonore où l’on suggère plus qu’on ne désigne et où chacun peut développer ainsi son imaginaire.

Régis Huby violon
Michele Rabbia percussions

«Toute mon enfance a été marquée par des musiques et des fêtes populaires dont l’univers poétique a progressivement disparu sous les coups de boutoir de nos sociétés modernes. Mais le souvenir est toujours là, d’autant plus fort que cette étrange période actuelle nous fait prendre conscience de tout ce qu’il y avait de précieux quand on pouvait échanger, se voir, se rencontrer et partager des moments d’émotions sans contraintes.»

Ainsi commence Claude Tchamitchian pour parler de cette nouvelle oeuvre musicale, mais nous, qui sommes de fidèles adeptes de cet immense contrebassiste, nous savons qu’il amène toujours avec sa musique, des images, des odeurs, du partage, de l’humour, du bonheur.

Cette création serait comme une musique pour un cirque qui n’existe pas, résolument acoustique, utilisant les timbres naturels des instruments profondément liés à ces musiques populaires.

Christophe Monniot saxophones
Claude Tchamitchian contrebasse et compositions
Catherine Delaunay clarinette
Bruno Angelini piano
Julie Barnoin lumières